La Fresnaye-sur-Chédouet

La Fresnaye-sur-Chédouet 

 

 

MAIRIE de LA FRESNAYE SUR CHÉDOUET

Horaires d'ouverture:

Lundi : de 9H à 12H

Mardi : de 9H à 17H45

Mercredi : de 9H à 17H30

Jeudi : de 9H à 17H

Vendredi : de 9H à 17H

 

Téléphone : 02.43.97.80.15

villeneuveenperseigne72@fresnayechedouet.fr

 

 

L'ORIGINE DU NOM

Du latin fresnaium qui signifie « lieu plan­té de frênes »

C'est en 1894 que La Fresnaye devient, officiellement par décret, La Fresnaye sur Chédouet, suite à la demande de l'administra­tion des PTT qui voulait mettre fin aux nom­breuses confusions avec l'autre commune de la Sarthe Fresnay-sur-Sarthe.

 

LE BLASON

        L'armorial des communes de la Sarthe est édité en 1 962 par le Conseil Général. Il reproduit le blason de La Fresnaye sur Chédouet et le légende ainsi « de gueules à trois frênes arrachés d'or posés deux en un. » En termes de blason, le mot « gueules » signifie la couleur rouge. Le conseil Municipal l'adopte en avril 1961

SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Situé à une altitude de 296 mètres au maxi et 135 mètres au mini Au nord, la rivière Sarthe marque la frontière avec le département voisin de l'Orne. Le ruisseau Chédouet, qui prend sa source à la Croix Chéreau en Perseigne, marque la limite Est, le ruisseau le Moulin du Bois, la limite ouest et La forêt de Perseigne sa limite sud La Forêt et !'Eau sont les éléments qui, à l'origine, caractérisent La Fresnaye.

La forêt

Près d'un tiers de la superficie de la commune est en forêt de Perseigne. Henri'IV, hérite cette forêt de sa grand-mère, Françoise d'Alençon li en fait une forêt royale qui devient forêt impériale avec Napoléon et forêt domaniale avec la République La forêt fut la ressource principale de la commune mais aussi la cause de son isolement Il ne fallait pas manquer de courage pour aller au marché de Mamers, on risquait de mauvaises rencontres.

L'eau

Outre la Sarthe qui borde la commune sur 5,5 km et fait le bonheur des pêcheurs à la ligne, on compte 55 km de ruisseaux classés qui prennent, pour la plupart, leur source en Perseigne, ce sont

  • Le chédouet
  • Le Sarthon (différent de la rivière quiprend sa source en Ecouves)
  • La Cassotière
  • Le Cotteray
  • L'ile Vert
  • La Courcière

Les étangs

Les ruisseaux alimentent de nombreux étangs - l'étang du Chédouet, l'étang de la Bauge, l'étang de la grille, les étangs de Louvière -, qui sont des lieux de pêche et de promenade très agréables. Si des étangs comme ceux de La Reverderie, de la Poitevinière et d'autres encore ont été asséchés pour devenir des pâtures, les habitants en aménagent de nouveaux sur d'anciennes pièces d'eau

Les mares

Il existait une grande quantité de mares Elles servaient aux usages domestiques et à abreuver les bestiaux La plupart ont été comblées au Pâtis Saint-Georges, à la Bauge, à la Courcière Au début du xx° siècle, il a été creusé des puits à proximité des mares qui se trouvaient dans le bourg - place de la mairie, place de l'église et au cimetière, des pompes ont été mises en place. L'adduction d'eau a été réalisée en 1952

Les lavoirs

Ils étaient aménagés sur le tracé des ruisseaux Le lavoir des Ventes du Four est aujourd'hui bien mis en valeur ainsi que le lavoir du Chédouet, sur la route de Roullée.

UN PEU D'HISTOIRE

 

L'histoire de La Fresnaye nous est fournie, entre autre, par l'histoire de ses fiefs et seigneuries et par les métiers exercés aux siècles précédents qu'ils soient liés à l'exploitation de la forêt ou à l'agriculture.

 

Fiefs et seigneuries

 

Le château de Chédouet

En 1558, un gentilhomme, d'origine italienne, Julien de Bonnacourcy achète le fief de Chédouet à Françoise d'Alençon, dame du Saosnois. Il y fait construire, en bordure du grand étang, une maison seigneuriale en pierres et tuiles Il obtient de Charles IX l'autorisation de l'en munir de « pont-levis, portails, portes fortifiées, tours et tourelles et autres édifices nécessaires à la sécurité et la défense de ses personnes ou biens de famill

Les deux ailes du corps de logis sont reliées par une tourelle abritant un escalier Elle est éclairée par des fenêtres à meneaux et à traverse. Le Seigneur a droit de justice et droit d'usages et chasses en forêt de Perseigne.

Au xvi" siècle, le domaine comprend la maison seigneuriale et ses dépendances, l'étang de Chédouet et son moulin, l'étang de la Bauge, diverses métairies à l'entour Il se transmet par héritage et reste dans la famille jusqu'au milieu du xvi siècle.

En 1 789, le domaine appartient alors à la famille Du Chesne, il compte 280 hectares Devenu bien de l'État, l'ensemble est vendu en 1795 et 1 794 De retour d'exil, Denis­Alexandre Duchesne parviendra à récupérer le château et un taillis de 55 hectares en bordure de forêt

En 1905, le château, en bien triste état, est vendu à Marcel Levêque, cafetier voiturier à La Fresnaye Bien restauré, il est maintenant propriété de Madame François Clément

Brinville

Au début du xvi" siècle, le seul fief important est Brinville. Chédouet n'étant qu'une seigneurie. Il appartient à Radegonde de Courbonnier, épouse de René de La Touche. Lorsque, en 1554, Julien de Bonnacourcy acquiert le domaine, il devient seigneur de Chédouet et Brinville, patron de la paroisse de La Fresnaye.

À cette époque, entre Chédouet et Brinville, ce ne sont que prés et terres labourables, avec une ou deux maisons qui en dépendent

En 1629, Le domaine devient propriété de Claude Maulny, sieur de la Rousselière à Montigny et restera dans la famille jusqu'au décès de Marie-Julienne de Maulny, veuve de Jean François Louis De Brunet, seigneur de Louvière, en 1 786

Église Saint-Georges

L'église actuelle fut construite en 1 8 7 5 Cependant divers éléments architecturaux sont antérieurs à cette construction ainsi la nef est du xi" siècle et le choeur date de 1652 En 1875, le clocher qui se trouvait à l'extérieur a été placé ou replacé dans le narthex En revanche, les vitraux, réalisés par le peintre verrier manceau, Blanchard, datent de 1 931 La voûte en châtaignier a été entièrement refaite en 1975 Elle est l'œuvre d'un artisan de la commune, Monsieur Bernard Chauvin, ancien compagnon du Tour de France. La charpente du clocher ainsi que le revêtement extérieur ont été rénovés en 1 983

Le clocher abrite deux cloches

  • Alexandrine-Elisabeth, baptisée en 1808, pèse environ 240 kg
  • Louise, Joséphine, Marie-Thérèse, bénite en 1875, pèse 540 kg

Le maître-autel est surmonté d'un retable du xvii siècle. À droite, sur une sellette, la statue de Saint Georges, patron de la paroisse, à gauche, la statue de Saint Julien, évêque du Mans, et dans une niche, complètement au-dessus, la statue de Sainte Anne, patronne de la Confrérie de Charité

Deux chapelles collatérales celle de gauche avec le retable de l'ancienne chapelle du Prieuré de Louïe, celle de droite possède également un mobilier provenant de cette même église avec, en particulier, une belle statue du xvi° siècle, en bois, représentant Saint Paul ainsi qu'une Vierge à l'enfant signé Alfred Gordon 1897

Au bas de la nef, subsiste la pierre tombale 

de Messire Jean-Marie du Chesne de Chédouet, décédé au château de Chédouet en 1822

Sur le mur extérieur, est conservé un cadran solaire datant de 1 900

Le Presbytère

Cette belle maison de bourg, en pierre et ardoise, date vraisemblablement du xvi siècle et a été agrandie vers 1850 Elle est célèbre à cause d'un fait divers sordide survenu au début 

du xvi siècle Le curé de Roullée, las de partager sa maîtresse avec Odet de Saint-Denis, fils du baron de Hertré, gouverneur de la ville et du château d'Alençon, fait assassiner ce dernier, en ce lieu

Aujourd'hui, l'ancien presbytère abrite la bibliothèque et un espace informatique mis gratuitement à la disposition des habitants de l'inter-communalité

Les Charitons

Les confréries de charité sont les héritières des fondations du xvi siècle. Elles prennent l'engagement d'ensevelir les morts, de les présenter à l'église, de les transporter au cimetière et d'y procéder à leur inhumation La grande peste, dite peste de Saint-Charles, sévit dans l'Ouest de la France de 1581 à 1585 Dans

les campagnes, il n'existe pas de maisons de soins (Maisons Dieu, aumôneries, maladreries), comme il en existe en ville On craint la contagion aussi enterre-t-on ses morts n'importe où, n'importe comment Pour remédier à ces agissements, une première Confrérie de Charité se créée à Mamers dès 1605

Un quart de siècle plus tard, une épidémie de dysenterie ravage la région de La Fresnaye. Douze habitants de La Fresnaye demandent alors à !'Évêque du Mans, l'autorisation de fonder une confrérie de Charité afin de porter secours aux mourants déshérités. La confrérie est fondée le 27 mai 1629 en la paroisse Saint-Georges de La Fresnaye. Elle est placée sous la protection de « la Glorieuse Vierge Marie, de la Bienheureuse Sainte-Anne, patronne des boisseliers et des tourneurs sur bois, de Saint-Eloy, patron des bourreliers et des maréchaux - ferrants. » corporations importantes de la commune.

Les 27 articles des Statuts de la Confrérie de La Fresnaye nous informent sur le mode de recrutement, la composition, les ornements et le fonctionnement de cette organisation qui a perduré jusque dans les années 1870 Au nombre de 13 par analogie au Christ et à ses 12 apôtres, ils se recrutent dans tous milieux mais chez les « notables en vertu» et après avis du curé de la paroisse. C'est une société hiérarchisée dans laquelle le rôle de chacun est bien défini

  • Un échevin désigné pour une année (président)
  • Un prévôt (trésorier)
  • Un mémoire (secrétaire)
  • Un tintellier ou clocheteux (responsable du protocole)
  • Les frères (divers membres du bureau)

Les ressources sont constituées par le droit d'entrée versé par chacun des frères, par les amendes qui leur sont infligées pour non respect du statut, par les recettes de quelques quêtes et par des dons de particuliers.

Les Lieux-Dits

Les lieux-dits, fort nombreux, tirent leurs noms de la situation de la commune, entre cours d'eau et forêt

 

De la forêt:

  • Les Ventes Le mot Vente signifie à l'ori­gine « coupe dans une forêt ». Il s'agit plus précisément d'une brèche confectionnée pour établir une ou plusieurs habitations. Au mot Vente s'ajoute le nom d'un lieu ou d'une famille. Ainsi Vente des Trébuchets, Vente Hérisson Le lieu-dit des Ventes du Four signifie qu'il y avait là fabrication de charbon de bois
  • La Bauge le gîte du sanglier
  • Louvière le lieu fréquenté par les loups

De l'eau:

  • Les Douets une mare ou un ruisseau Ainsi Chédouet, Chef-Douet, est la déformation du ruisseau principal Après diverses altérations, le douet est devenu le doigt et ainsi le Doigt du Frêne, Le Doigt Trottier
  • La Courcière du nom du ruisseau qui borde l'endroit
  • La Vincendière du ruisseau le Vincent

D'autres lieux-dits tirent leur nom soit:

  • de la topographie Le Carrefour, le Pâtis, le Ponceau
  • du passé religieux L'Aumône, le Pain­Bénit
  • du passé seigneurial Le Manuel, La Chevalerie, Les Fourches
  • des noms de famille L'Hôtel Gohier, Les Vesqueriers, Les Denisières
  • des lieux de production Le Clos Chenevière, La Vigne
  • des lieux de métiers La Ferranderie, La Filoisière, La Sabotterie, La Maréchalerie

Les Ventes du Four

Ce village était naguère le village des fabricants de charbon de bois Il conserve, aujourd'hui encore, son caractère original

 

Sa chapelle

En lisière de forêt, sa chapelle est dédiée à Notre-Dame du Chêne. L'édifice actuel date de 1 931 et a remplacé une ancienne chapelle en bois.

La tradition orale rapporte que la statue vénérée, la Vierge des Ventes du Four, aurait été trouvée par les bûcherons dans un chêne de la forêt, déchiqueté par l'orage. Les bûcherons l'auraient mise à l'abri dans un oratoire rustique fait de troncs d'arbre avant de la placer dans une chapelle en planches.

Il existe une explication plus rationnelle qui consiste à établir une similitude de dévotion avec celle de Notre-Dame du Chêne, à Vion, près de Sablé

Quoi qu'il en soit, ce fut jadis un véritable pèlerinage, et l'occasion d'une procession de l'église du bourg vers cette chapelle. On attribue également à la protection de Notre-Dame des Ventes du Four, le fait que le village ait été épargné par les bombardements de 1 944

Sa source

Les Habitants des Ventes du Four devaient pénétrer en forêt pour chercher l'eau à la fontaine du Cruchet Aujourd'hui, une canalisation amène l'eau au plus près Nombreuses sont encore les personnes qui viennent s'y approvisionner

Saint-Paul-Le-Vicomte

Sur un point stratégique, aux confins de la Normandie et du Perche, on construisit une ville fortifiée pour servir de tête de pont et permettre de repousser les attaques ennemies. Au xi siècle, la ville se nomme Saint-Paul-Le-Vicomte ce qui indique qu'elle appartient à des seigneurs « lieutenants » des Comtes du Maine. Pendant la guerre de Cent ans, la ville est occupée par les Anglais. On peut juger de son importance au fait que le Duc de Bedfort, frère du roi Henri V d'Angleterre, alors régent du royaume de France, y établit le Receveur de ses Finances. La ville est entièrement détruite en 1428 par les troupes du Comte de Salisbury Cette place forte gênait l'avancée de ses troupes en vue du siège

d'Orléans

Saint-Paul-Le-Vicomte essaiera de se relever, reconstruira des maisons mais devra faire face à d'autres calamités inondations, mauvaises récoltes et surtout la peste qui entraîne un grand nombre de décès

À la Révolution, Saint-Paul-Le-Vicomte devient Saint-Paul-sur-Sarthe De nombreux biens, devenus biens nationaux, sont mis en vente. Avec le concordat de 1802, la paroisse est rattachée à celle de La Fresnaye.

Fin 1863, les 157 habitants de la commune de Saint-Paul-sur-Sarthe, épuisés par les inondations de la Sarthe, sans cesse renouvelées, demandent leur rattachement à La Fresnaye.

« Alençon, Bourg., Saint-Paul, Ville» ce dicton témoigne de l'important passé de ce lieu-dit, de même que des parcelles au nom de rues rues des Maries, la Grande-Rue, la Rue Pavé Une

terre nommée « les Fourches » rappelle l'emplacement des fourches patibulaires

où l'on pendait haut et ­court. Le seigneur. ayant droit de justice sur ses terres.

À l'emplacement de l'ancienne église Saint-Jean-Baptiste a été édifiée la chapelle dédiée, elle aussi, à Saint-Jean Baptiste. Les pierres de l'ancien édifice auraient été utilisées pour l'agrandissement de l'église de La Fresnaye.

 

Le château de Saint-Paul a été construit aux xvr et xvI° siècles vraisemblablement à l'emplacement de l'ancien château fort en bois, détruit en 1428 La tradition orale l'appelle, à tort - « Château de Biars » La métairie du château, qui brûla en 1920, était appelée ferme de Biars. Biars était le nom d'un fief voisin Le nom exact est Château de la Cour de Saint-Paul

C'est en 1546 que Françoise d'Alençon, Dame du Saosnois vend ce château à Louis de Baigneux. Sa petite-fille Judith de Cuissé épouse, en 1592, René de Beauvais, Sieur des Loges. Le château restera dans la famille jusqu'en 1910

Il servait de résidences aux comtes d'Alençon et également de lieu de défense. C'est en 1987, que les nouveaux acquéreurs, Monsieur et Madame Pierran, ont entrepris de restaurer ce superbe bâtiment. La cloche et la girouette sont d'origine ainsi que le grand escalier intérieur, en pierre qui devait servir d'accès à une ancienne tour Les douves qui entouraient, sur trois côtés, la motte rectangulaire et la basse-cour ont été recreusées. Le talus atteint 12 mètres de haut et la première enceinte mesurait 80 mètres de longueur sur 50 mètres de largeur Le côté nord était protégé par la rivière Sarthe.

La maison du Douet: cette belle maison Renaissance fut achetée en 1624 par René de la Touche, seigneur du Parc, dont la famille est apparentée aux Beauvais.

Le Moulin: le moulin à eau qui existait depuis le xi siècle a été détruit par un incendie

en 1890 Le moulin et ses dépendances formaient un petit village. Après l'incendie, ce qui restait des bâtiments ainsi que les terres a servi de ferme puis de haras Aujourd'hui, l'Auberge Saint-Paul, un établissement renommé, bénéficie de ce cadre charmant

LA VIE ÉCONOMIQUE ET CULTURELLE

Jusque dans les années 1950, La Fresnaye-sur-Chédouet avait une importante activité commerciale et artisanale

Le marché hebdomadaire était fort impor­tant 5 à 4 marchands de lingerie et vêtements - 2 de légumes et fruits - 1 de plants et arbres - 1 boucher -1 d'articles de bazar -1 ache­teur de beurre et œufs et c'était un rendez­vous d'affaires pour 4 à 5 marchands de bes­tiaux  La plupart des artisans et commerçants possédait également quelques vaches et une grande partie des ouvriers habitait des bor­dages et élevait aussi 2 ou 5 vaches  Jusque dans les années 1990, il y avait une perception et un receveur des postes avec 5 facteurs puisque le tri du courrier se faisait au bureau de poste et la distribution, en gran­de partie, à bicyclette

L'industrie

 

Moulage Industriel de Perseigne - MIP L'entreprise a été créée en 1982, par Monsieur Pierre Le Brasseur Elle a été cédée en 1 988 à Moulage Du Maine, filiale du groupe AMS puis au groupe KNAUF en 2002  MIP et KIO (Knauf Industrie Ouest)  transforment une vingtaine de thermoplastiques tels le polystyrène et le polypropylène par moulage, surmoulage, soudure ultrason, montage et assemblage.

La société fabrique, entre autres, des plateaux pour le conditionnement des

  • disques CD-DVD,
  • pièces pour emballage agroalimentaire (bac à glace, terrine à pâté, verrine, tirette à cornichon ) ,
  • pièces pour l'automobile et l'électro­ménager

Elle développe également ses produits propres et conçoit de nouveaux concepts dans le domaine du packaging pour multimédia. Elle propose à ses clients une prise en charge complète de l'étude des produits et assure la maintenance.

Son marché est international Europe, Amérique du Nord et Asie.

 

Les établissements scolaires

2 écoles école Jeanne d'Arc et école du Massif de Perseigne accueillent 180 enfants de la maternelle au CM2, avec restaurant scolaire et garderie.

 

Le musée de la Belle Échappée

Résultat de la collaboration entre la commune et un passionné de vélo, Ivan Bonduelle, ce musée, ouvert en 2001, est voué à l'histoire du vélo et plus particulièrement à l'histoire du Tour de France cycliste depuis ses origines.

C'est pour animer et faire connaître ce canton rural que le Département a souhaité promouvoir le tourisme dans le Nord Sarthe. Cet espace s'inscrit dans le cadre du schéma départemental du développement touristique du Pays d'Alençon

Ce lieu, unique en France, bénéficie d'une scénographie très moderne mise en œuvre par le scénographe parisien André Bride avec la collaboration d'Ivan Bonduelle, propriétaire des collections. André Bride a, par ailleurs, participé à l'élaboration du Puy du Fou le chemin creux ainsi qu'à la grande allée du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris.

Dans ce musée de 600 m, tout est mis en scène par des jeux de lumière, dans un espace ludique et interactif C'est ainsi que 21 vidéos issues des archives cinématographiques

Celui-ci se divise en 4 parties

1. Le corridor de l'histoire: retrace l'histoire du Tour de France depuis 1 903 au travers de 1 O cellules. Chaque cellule représente une décennie. On peut y voir des vélos chargés d'histoire, des maillots, des affiches, des plaques publicitaires Toutes les générations peuvent se retrouver, à un moment ou à un autre, dans ce cheminement.

2. L'espace interactif Maillots et Champions: dix maillots authentiques de champions - Bobet - Hinault -Virenque. sont exposés devant un écran géant Le visiteur déclenche lui-même une vidéo de son choix qui montre le maillot sur les épaules du coureur en plein effort

3. Le tunnel de la caravane publicitaire:

Au bord de la route du Tour de France, le spectateur est souvent déçu par le passage trop rapide des coureurs En revanche, petits et grands sont toujours friands de cette caravane multicolore C'est ce que les créateurs de ce musée ont voulu mettre en évidence des voitures miniatures aux chapeaux publicitaires - «on est dans l'ambiance »

4. La galerie des portraits: Cet espace est destiné à satisfaire les passionnés de vélo mais aussi les autres. En effet, dans une vingtaine de vitrines, le vélo est présenté sous toutes ses formes faïences, jeux, jouets anciens, disques, cartes postales, timbres, livres, trophées et autres

Le mur est décoré de 80 portraits uniques des plus grands champions de toutes les époques.

Le hall d'accueil est également destiné à recevoir, de manière ponctuelle, différentes expositions, permettant ainsi à des artistes, chercheurs et collectionneurs régionaux de s'exprimer

 

 

 

 

Date de dernière mise à jour : 05/02/2024